L’après ou le « vivre avec » le Covid 19 … mais pour quel état de santé ?

L’objectif de ce blog n’est surement pas de rentrer dans les polémiques du pourquoi et du comment, mais d’ouvrir son esprit au plus large. Le philosophe André Comte-Sponville rappelle –  et c’est très important dans cette période où règne la confusion des politiques qui font de la médecine et des médecins qui font de la politique – que cette peur panique du Covid représente l’échec de notre tentative de nous croire immortels.

Toujours selon le philosophe : « un de mes amis me disait au moment du sida : ne pas attraper le sida n’est pas un but suffisant dans l’existence. » « Il avait bien raison. Eh bien, aujourd’hui, je serais tenté de dire : ne pas attraper le Covid 19, n’est pas un but suffisant dans l’existence. »
Si l’on est moins ambitieux que dans la réflexion philosophique et en se limitant à la médecine, l’omniprésence du Corona virus dans les esprits détourne d’un autre champ, tout aussi important, celui de la médecine hors Corona virus.

Est-ce que réchapper au Covid-19 est suffisant pour définir un critère de santé d’une population ? La question vaut quand même la peine d’être posée.
Pour l’ensemble des pays, même si les approches de confinement et de déconfinement sont différentes (certains raisonnables et d’autres beaucoup moins), les conséquences psychologiques individuelles et sociétales, seront graves. Evitons les chiffres, car ils dépendent des pays comparables et des Observatoires, mais très nombreux sont les adultes qui rapportent des troubles du sommeil après les mesures de confinement, presque autant des signes de détresse psychologique à des degrés divers, bref une nette dégradation de la santé mentale individuelle et collective.

En ayant martelé des discours de peur, combien sont ceux qui vont vouloir retrouver une vie libre et respirable. Beaucoup y réfléchissent, s’expriment comme ils le peuvent, mais la pensée unique a renforcé son emprise. C’est dans cette ambiance, que nous choisissons de rappeler dans ce blog, que l’état de santé public ne doit pas nous faire oublier, ni relâcher, la prise en charge des cofacteurs fondamentaux de santé.

Nous nous limiterons à ce que la biologie fonctionnelle et la micronutrition au sens large du terme ont apporté depuis bientôt une vingtaine d’années.

L’alimentation tout d’abord
Ceux qui pensent que le « monde d’après » sera teinté de local, de proximité, de consommation du jardin d’à côté, ont une vision bien optimiste et socialement issue des milieux les plus favorisés.
Le risque est plus, dans le contexte de l’effondrement du pouvoir d’achat et des conséquences économiques, d’une alimentation de « première nécessité », que « d’esprit crétois ».
Cet esprit a été largement développé dans les blogs précédents. Mais pour maintenant, trois axes doivent être bien soutenus :

– La question des omégas 3
Si les sources végétales, cameline et colza et noix de Grenoble pour faire simple, peuvent être satisfaisantes, l’apport en omégas 3 EPA/DHA essentiellement maritime Oméga 3 Fort risque d’être juste et donc une supplémentation séquentielle 15 j/mois ou 5 j/7 sur quelques mois, pourrait être la bienvenue.

– La question de la vitamine D3. Cette vitamine est essentielle pour presque tous les métabolismes et en particulier pour l’immunité. L’alimentation et l’exposition solaire peuvent faire cette année défaut. Sans prendre le risque de surdosage et en l’absence de dosage sanguin, en particulier la 25 OHD, il est tout à fait possible de se substituer en vitamine D3, 2 gouttes quotidienne pour 2000 UI, si la vitamine est dosée à 800UI,  pendant 2-3 mois, semble être une bonne attitude, en tenant bien compte, si l’on prend d’autres compléments, comme l’huile de foie de morue « Ossolidum » riche naturellement dans la teneur en vitamine D.

– La question de la nutrition du microbiote, dont l’équilibre est si essentiel pour tout l’organisme et en particulier pour l’immunité. Nourrir son microbiote, c’est favoriser de façon nutritionnelle, la production d’acides gras à courtes chaînes par la consommation d’amidons résistants que l’on trouve dans la banane, les fruits à coque, les céréales complètes, les légumineuses et enfin les tubercules. N’oublions pas l’intérêt des amidons cuits et refroidis, comme la salade de pommes de terre (gélatinisation et rétrogradation) – de fructanes, comme le topinambour, l’asperge, l’artichaut, le poireau, la chicorée, etc., de fibres et de polyphénols, sans oublier les béta-glucanes dont l’avoine est riche.

Une micronutrition essentielle pour une santé globale : Deux grands piliers, le microbiote et le foie

Micronutrition du microbiote
Associée à l’alimentation probiotique (ci-dessus) effectuée au service des acides gras à courtes chaînes, il sera intéressant d’envisager la place des probiotiques.
L’Optiflorus Tolérance offre beaucoup de sécurité par le choix des lactobacilles (rhamnosus, casei etc.) et une bonne biodisponibilité grâce à la forme galénique de la gélule résistant à l’acidité gastrique, de plus, des fibres les F.O.S. issues de la chicorée et de la betterave sont associées. Ces prébiotiques, véritables « engrais »pour les bactéries probiotiques, renforcent l’action de cette préparation qui contient par ailleurs déjà 200mg/gel de L-Glutamine. La forme Tolérance, est une bonne indication à la posologie de 1 gélule au lever et au coucher, au long cours de façon séquentielle.

Il faut, par ailleurs, ne pas oublier le métabolisme des acides biliaires. On sait que leur métabolisme dépend du microbiote : en effet, leur transformation en acides biliaires secondaires, dans l’intestin, est un facteur essentiel d’équilibre de nombreux métabolismes, dont l’immunité et de régulation de nombreuses pathologies, comme la NASH, les MICI, etc.
Ainsi les acides biliaires régulent la prolifération anormale du microbiote intestinal et, à son tour, la diversité de ce dernier, est importante pour tout l’organisme.
Deux phytonutriments sont essentiels à réguler ce métabolisme :
* d’une part, le Chardon Marie, dont le principe actif la Silymarine est fondamental
* d’autre part, l’artichaut dont l’association avec le radis noir est la bienvenue, sous la forme de Tonifoie, là aussi en cure séquentielle.
Ces deux plantes sont bien connues pour leur action sur la détoxification hépatique.

– Micronutrition du foie
L’équilibre de ce dernier, indépendamment de la physiopathologie précédente, est important pour l’homéostasie globale : on pourra donc « soutenir » le foie à travers deux plantes majeures :
* d’une part le Desmodium régénérateur et protecteur des cellules hépatiques
*
d’autre part le Chrysanthellum americanum
Ces deux phytothérapies s’envisageront, elles aussi, par cure séquentielle.

N’oublions cependant pas le Curcuma dont les vertus antioxydantes, anti-inflammatoires
et hépato-protectrices, ont été évoquées dans les blogs précédents.

Mais à côté de ces deux piliers santé, « le péri-covid-19 » nécessite de s’occuper du stress oxydant, des conséquences du stress mental avec un chapitre intéressant, celui de la fatigue qui suit les infections Covid-19 symptomatiques, mais non hospitalières.

– Micronutrition du stress oxydant
Dans beaucoup d’approches physiopathologiques du développement de l’infection virale, le sur-stress oxydant précède la sur-inflammation et le fameux « orage cytokinique ».
Ce stress oxydant persistera, en partie, en post-infectieux et si on n’avait qu’un antioxydant à notre disposition, on choisirait le polyphénol resvératrol, car c’est un antioxydant totum, avec lequel on ne risque pas d’interaction.
Sa forme Resvéranol toujours en cure séquentielle, en post infectieux, est une excellente indication.

– Micronutrition du stress mental
Dans ce contexte de stress de type post-traumatique, le safran dont l’action large sur le métabolisme des neurotransmetteurs, à la fois anxiolytique et antidépresseur, globalement harmonisateur de l’humeur, retient notre choix de conseil. A conseiller sous la forme Safrazen adapté aux besoins de chacun, sans risque d’accoutumance.

– Micronutrition de la fatigue post-Covid
En effet, une intense fatigue est observée chez ceux qui ont eu une infection symptomatique.
Cette asthénie est bien connue après toutes les affections virales sévères.

L’arginine est un acide aminé très efficient dans ces cas-là, à la dose minimale de 2g/j sur une vingtaine de jours : la forme Vitargine (Vitamine C) associée à l’Acérola – vit C sera privilégiée.
Mais à côté de l’arginine, il sera intéressant d’associer le CoenzymeQ10 Fort grand nutriment des mitochondries épuisées, 100mg/j sur 2-3 mois et la Maca, grand adaptogène, très efficace dans les fatigues surrénaliennes post-infectieuses.

Conclusion
« Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés dans la couverture de cette crise du coronavirus, reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations. »
Ainsi s’exprime Valérie Bugault, docteure en « droit privé » de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate, depuis 2009 elle a cessé ses activités d’avocate, pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière.
Elle exprime de façon très systémique ; Ce que j’observe en médecine et en résonnance dissociés (parce que sidérés par la peur,  générée à la fois par la symbolique archaïque de l’épidémie et l’orchestration  des divers pouvoirs), nous (disons les thérapeutes) risquons de perdre de vue le rôle de l’autre médecine curative – celle des affections du quotidien et pas uniquement celle de l’urgence – et de toute forme de médecine préventive,  qui ne se résume pas uniquement aux gestes barrières…

Dr méd. Jacques Gardan

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